Villarica : km 436

Publié le par famille Ayala

Nous voilà arrivés au bord du lac de Villarica plus vite que prévu, eh oui, nos jambes commencent à mieux pédaler! Nous avons très beau temps depuis quelques jours, que c´est bon!
Pour arriver jusqu´ici, nous avons fait une halte chez une famille qui nous a gentiment ouvert son portail pour planter la tente. Et derrière ce portail, la vraie vie de campesinos : des moutons, des poules, des cochons, champs d´avoine, et de framboises, potager, bref des gens qui se font tout, et vendent leur production pour vivre. Nous avons eu droit aux bons oeufs de ferme, et à la bonne confiture de framboise. Avec leurs moutons, ils font la laine qu´ils filent et teignent avec des feuilles de plantes locales (je ne saurai pas traduire le nom des plantes...). Lou et Nahuel se sont régaler à courir après les poules et les poussins pour les rentrer à la nuit tombante, et manger des grains d´avoine. Nous gardons un bon souvenir de ces gens simples qui ont gardé l´attachement à la terre...
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Villarica, ça sera notre dernier lac, alors nous allons en profiter : nous allons laisser quelques jours nos vélos pour nous rendre au Parc National de Huerquehue (en bus), et camper au bord d´un lac (merci pour les contacts Audrey!). Et oui, ici on peut camper dans les Parcs Nationaux! Puis nous prélasser dans les dernières thermes d´eaux chaudes. Nous avons encore droit à un volcan, le volcan Villarica, mais celui-ci n´est pas éteint, et fume vraiment!
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Et ici depuis notre arrivée, nous visitons. Il y a un centre culturel Mapuche, mais un peu trop touristique à notre goût (ça sent la reconstitution pour touristes!). Ici vivent pas mal de communautés Mapuche, nous sommes dans la région où les dernières communautés survivent et essayent de garder leur culture, et leur territoire. Temuco en est la capitale (bientôt sur notre route!). Mais Villarica est une ville très touristique, haut lieu après Pucon de la jet-set chilienne. Alors on navigue en petite barque à côté des yachts et des motos aquatiques (euh... je ne sais plus leur vrai nom en français!), qui passent à côté de nous et nous font tanguer la barque!
Retour dans quelques jours après un bain un peu plus sauvage ...

Publié dans périple à vélo

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